SOURCES :

- Gros P. et Hamon D., 1988. Typologie biosédimentaire de la baie de Saint-Brieuc (Manche ouest), et estimation de la biomasse des catégories trophiques macrozoobenthiques. Rapport IFREMER, DERO-27 EL. 153 p.

- Augris C., Hamon D. et al, 1996. Atlas thématique de l'environnement marin en baie de St-Brieuc (Côtes d'Armor), 72 pages, 20 cartes. Edition IFREMER

- Clichés bruts secteur de Saint-Brieuc mission FD 22, 1998, IGN

- ORTHOLITTORALE 2000, Orthophotographie littorale pour le secteur de Saint-Brieuc (format .ecw)

- In Vivo, 2001, Modèle Numérique de Terrain du fond de la baie de Saint-Brieuc, extrait de la campagne de levés bathymétriques de juin 2001

- C. Bonnot-Courtois, A. Dreau, 2002, Cartographie morpho-sédimentaire de l'estran en Baie de Saint-Brieuc, Anses d'Yffiniac et de Morieux, Laboratoire Géomorphologie et environnement littoral-DIREN Bretagne, 25 p.-annexes

- P. Le Mao, C. Retière, M. Plet, 2002, Les peuplements benthiques intertidaux de la baie de Saint-Brieuc, IFREMER-MUSEUM D'HISTOIRE NATURELLE-Dinard-DIREN Bretagne, 23 p.-annexes

- A. Ponsero, J. Vidal, J. Allain, P. Quistinic, 2002, Evaluation spatiale de la densité du gisement de coques de la baie de Saint-Brieuc, année 2002, Réserve Naturelle Baie de St-Brieuc, 16 p.

- REBENT, campagne de terrain Rebent_intertidal : REBENT_Ri012, chef de mission Claire Rollet (19 et 20 avril 2004).

METHODES D'ETUDE :

- Gros P., Hamon D., 1988, Typologie biosédimentaire de la baie de Saint-Brieuc (Manche ouest), et estimation de la biomasse des catégories trophiques macrozoobenthiques :

Un plan d'échantillonnage systématique a été mis en place au travers d'un réseau relativement régulier aux nœuds duquel ont été placées 116 stations : 64 stations d'estran (espacement de l'ordre du kilomètre) et 52 stations subtidales, espacées d'environ 2 kilomètres.

4 missions ont été effectuées sur le secteur lors du premier trimestre de 1987 :

Zone intertidale : Mission EUPHORBE 1 : 27 février-3 mars Mission EUPHORBE 2 : 15-18 mars

Zone subtidale : Mission EUPHORBE 3 : 30 mars-3 avril Mission EUPHORBE 4 : 22-26 juin

Lors des missions intertidales, le positionnement est obtenu à l'aide d'un géodimètre à ondes infrarouges (Aga 122) couplé à un théodolite. A chaque station, un carottage de 6 cm de diamètre et 30 cm de profondeur est réalisé en vue d'analyses physico-chimiques en laboratoire ; deux à trois photographies sur la vue d'ensemble du site et les sédiments de surface complètent l'échantillonnage. La macrofaune est échantillonnée sur une surface de 1/8 m2 à l'aide d'un carottier à main de 1/32 m2 dont la pénétration est d'environ 15 à 20 cm. Le tamisage est réalisé sur maille ronde de 1 mm ; le refus est fixé au formol à 5%. Quatre grattages superficiels de ¼ m2 sont effectués pour la collecte des plus grosses espèces. Les arénicoles sont recensées par dénombrement des tortillons sur une dizaine de quadrats de 1m2 chacun.

Les missions subtidales ont été effectuées à bord du N/O Thalia muni d'un système de radionavigation Syledis offrant une précision de l'ordre de quelques mètres. Chaque station a été visitée à deux reprises pour être échantillonnée à la benne Hamon et à la drague à palourdes. A chaque station, la benne Hamon a effectuée 5 prélèvements de 1/8 m2 : 4 sont tamisés sur maille ronde de 5 mm, 1 sur maille ronde de 2 mm. Les refus de tamis sont formolés à 5%. Un échantillon de sédiment est également congelé pour des analyses sédimentologiques. Un trait de drague d'une cinquantaine de mètres est effectué à l'aide d'une drague à palourdes (0.60 m d'ouverture et 15 mm de maillage).

Au laboratoire, des analyses physico-chimiques sont réalisées et des courbes granulométriques sont établies pour les échantillons de sédiments. Les échantillons de macrofaune sont triés au laboratoire et la composition faunistique de chaque station est établie, généralement au niveau spécifique.

L'exploitation des données sédimentologiques est faite par analyse en composantes principales normée. Les résultats servent de base à la cartographie des formations sédimentaires superficielles.

Une typologie de la macrofaune benthique est établie par analyse factorielle des correspondances ; celle-ci permettant l'analyse de tableaux de contingence croisant les deux critères qualitatifs " stations " et " espèces ".

Une carte de distribution des principales unités biosédimentaires a été ensuite dressée.

- C. Bonnot-Courtois, A. Dreau, 2002, Cartographie morpho-sédimentaire de l'estran en Baie de Saint-Brieuc :

Une mosaïque de photographies aériennes de la mission IGN de 1998 a permis de reconnaître les principales unités morphologiques.

La campagne d'échantillonnage a été réalisée conjointement avec les prélèvements biologiques d'Ifremer début mars 2001. Chaque point de prélèvement est positionné à l'aide d'un GPS (précision de l'ordre de 3 m). Les prélèvements ont été effectués selon la grille d'échantillonnage mise en œuvre dans le cadre du programme Euphorbe, auxquels ont été associés des prélèvements spécifiquement sédimentaires (répartition guidée par la géomorphologie reconnue sur les photos aériennes).

Au total, près de 200 prélèvements de sédiments ont été réalisés. Chaque prélèvement est effectué sur 10 cm d'épaisseur, avec une seringue de 50cc.

Au laboratoire, un tamisage à sec des sédiments est réalisé sur une colonne de tamis de mailles régulièrement croissantes (norme Afnor), comprises entre 40µm et 2mm. Les teneurs en eau et en calcaire des sédiments ont été mesurées.

Une carte morpho-sédimentaire a entre autre, été établie

- P. Le Mao, C. Retière, M. Plet, 2002, Les peuplements benthiques intertidaux de la baie de Saint-Brieuc :

Les prélèvements biologiques ont été réalisés conformément au protocole Ifremer mis en œuvre dans le cadre du programme Euphorbe. La distance entre chaque station est de l'ordre du kilomètre ; chacune des 51 stations est positionnée à l'aide d'un GPS. Les prélèvements ont été effectués début mars 2001.

L'analyse des prélèvements biologiques s'est attachée à quantifier l'abondance de chaque taxon. L'analyse factorielle des correspondances a permis de déterminer des regroupements de stations.

Des cartes de distribution des principales espèces ont été réalisées.

- A. Ponsero, J. Vidal, J. Allain, P. Quistinic, 2002, Evaluation spatiale de la densité du gisement de coques de la baie de Saint-Brieuc.

Le protocole d'étude défini par Ifremer a été mis en œuvre.

Un total de 71 stations ont été analysées : 51 correspondent aux stations analysées en 1987, 1988 et 2001 ; 20 stations supplémentaires ont été analysées afin de mieux circonscrire le gisement. Chaque station est positionnée à l'aide d'un GPS. Pour chaque prélèvement, les coques sont récoltées à l'intérieur d'un quadrat de 0.25m2. Un tamisage sur maille de 2mm est pratiqué lorsque la présence de jeunes recrues est détectée. La longueur de la coquille est ensuite mesurée au laboratoire avec un pied à coulisse.

Une carte de répartition spatiale du nombre de coque par mètre carré a été réalisée.

- Une campagne de terrain (Ri pour REBENT intertidal) a été réalisée sur le secteur : Ri_012 le 19 et 20 avril 2004, chef de mission Claire Rollet.

Les objectifs de cette campagne étaient de : récolter des informations relatives à la géomorphologie et à la biodiversité ; valider la photo-interprétation ; valider les données de référence.

Des observations ponctuelles le long de radiales perpendiculaires à la côte ont été réalisées à l'aide d'un DGPS. Des photographies ont également été prises. Ces données sont gérées au sein d'une géodatabase (concept d'ESRI) (Steven Piel, 2004) - système de base de données à référence spatiale.

METHODOLOGIE DE LA CARTOGRAPHIE :

A partir des données brutes (sédimentologie, dénombrement d'espèces) et rapports d'experts.

Les données biologiques et sédimentaires sont intégrées au sein d'une Géodatabase (concept d'ESRI) (Steven Piel, 2004) - système de base de données à référence spatiale.

L'agrégation de toutes les données couplée à l'analyse des experts aboutit à la production de la cartographie des habitats.

QUALITE DE LA CARTOGRAPHIE DES HABITATS :

- Qualité de l'imagerie : 100%

- Qualité des campagnes de terrain : 100%

- Qualité de l'interprétation des données : 83%

-> Score final : 94% (>74% : fiabilité très élevée)