CNRS/Université de la Rochelle
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Des prospections naturalistes par P. le Gall sur les estrans de l’île de Ré au début des années 2000 ont permis de détecter des populations de la grande zostère Zostera marina sur deux secteurs des côtes rocheuses Sud et Ouest de l’île de Ré, au large de Foirouse en 2001 et 2003 puis au Pas de Radia en 2003 pour deux population de plusieurs centaines de m². Les prospections étaient pédestres avec relevés GPS Carmin et reports sur carte topo IGN. Cette information est incluse dans une contribution à la botanique de l’île de Ré publiée par P. Le Gall (2005) « Contribution à l’étude de la flore de l’île de Ré (Charente-Maritime) » dans le Bulletin de la Société Botanique du Centre-Ouest. Cette information a été reprise mais de façon partielle dans la synthèse de Auby et al. (2010a, b). Elle confirme la présence de Zostera marina sur Ré en quelques populations en ce début des années 2000 et nuance l’hypothèse de sa disparition comme suggérée par den Hartog en 1997. Des prospections complémentaires réalisées au printemps-été 2003 et 2004 confirmaient non seulement la présence de l’espèce sur les deux sites mais permettaient d’observer une autre population observée en 2004 sur les estran de Sainte-Marie. Les prospections de 2011 n’ont pas permis de relocaliser les trois sites observés, ce qui laisse supposer un impact des tempêtes hivernales, par exemple Xynthia en février 2010, sur la stabilité des substrats sableux colonisés par Zostera marina sur le pourtour très exposé de l’île de Ré. Cependant, cela ne permet pas de conclure à la disparition de l’espèce des estrans rétais puisque des échouages de feuilles fraiches sont observés, comme par exemple en août 2011 au pied des remparts de Saint-Martin (P. Le Gall, com. pers.).
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La distribution géographique des principaux gisements de mollusques comestibles des côtes de la Charente-Inférieure et du sud Vendée a été dressée en 1904 et 1907 par J. Guérin nommé aussi Guérin-Ganivet, préparateur au Muséum d’Histoire naturelles de Paris. L’iconographie est présentée sous forme de cartes dressées par A. Vaset (Guérin, 1904 ; Guérin-Ganivet, 1907). La carte de 1904 préalablement numérisée sur un support présent à la Médiathèque de La Rochelle a été digitalisée gisements par gisements afin d’extraire l’information spécifique. L’inventaire porte sur les gisements naturels et les structures d’élevage sur estrans (viviers, parcs, bouchots) ou à terre (claires) pour les espèces comestibles de l’époque. Sont répertoriées les gisements naturels disparus ou actifs, les viviers et claires d’engraissement et de verdissage de l’huître plate indigène Ostrea edulis Linné, 1758, les gisements naturels anciens ou récents, les viviers et claires pour l’huître introduite portugaise Crassostrea angulata Lamarck reconnue aujourd’hui comme étant similaire à l’huître creuse japonaise Crassostrea gigas (Thunberg, 1793) ; les moulières naturelles et bouchots à Mytilus edulis Linné, 1758 ainsi que les principaux gisements naturels du pétoncle Mimachlamys varia (Linné, 1758), de la palourde européenne Venerupis decussata (Linné, 1758), de la coque commune Cerastoderma edule (Linné, 1758) et de deux espèces de couteaux Ensis ensis (Linné, 1758) et Solen marginatus Pulteney, 1799. La reprise des informations des deux textes publiés (Guérin, 1904 ; Guérin-Ganivet, 1907) apporte des compléments sur la localisation de gisements naturels d’anomie Anomia ephippium Linné, 1758, de la lutraire Lutraria oblonga (Gmelin, 1791) et de la coquille St-Jacques Pecten maximus (Linné, 1758).