LIENSs, CNRS, Université de La Rochelle, Ifremer
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An inventory of mäerl ( unfixed red marine algae Corallinaceae with calcified arbuscular thalli) is taken in the Pertuis Charentais using the compilation of historical data and new observations over the period 2006-2012. The geographic extent of the inventory includes Pertuis Breton, Antioch and Maumusson, extends from the Lay estuary in the north to the Bay of Marennes-Oléron in the south and includes the edges of the islands of Ré, Oléron and Aix. Contributing to this inventory are, surveys DCE 2006 DCE, control monitoring DCE 2007 to 2012 under the aegis of Ifremer and Agences de l’Eau Loire-Bretagne and Adour-Garonne, surveys conducted for the Port Atlantique La Rochelle on the site of dredge spoil deposits in Lavardin from 2007 to 2012, surveys in 2007 FONSOLE by Ifremer and the surveys by Ifremer and laboratory LIENSs to map the crepidula stocks in the Pertuis Charentais Sea. Adding specific surveys conducted in 2011 by the ship Estran by dredge on subtidal bottom sediments of Pertuis Breton and intertidal quadrat in 2012 on the periphery of the islands of Ré, Oléron and along the cliffs of Aytré. The positioning of ground truthing stations were identified by GPS or dGPS. Initially identified by samples of the dredged material in October 2009 during the validation of sonar surveys to individualize stocks of crepidula, a live maerl bed is mapped in July 2011 in the harbor of Saint-Martin in Pertuis Breton. Its area is estimated at more than 2 km². Surveys of pedibus jambi conducted at the point of Grouin and Saint-Martin de Ré has confirmed the presence of live maerl scattered on the lower foreshore. This suggests a scattering of live maerl thalli of several tens of km² around the main bed of Saint-Martin. It is also confirmed by the single algological extraction of Phymatolithon calcareum done at the beginning of the twentieth century in Saint-Martin de Ré by Dollfus, probably already on the lower foreshore as observed in 2012 near the Couronneau beacon. Numerous dead maerl thalli in the procress of diagenesis have also been observed in the East and Southeast of Pertuis Breton and Antioch suggesting passive transport by contributions from live beds farther to the West, including Pertuis in Antioch. The presence of live maerl on the lower foreshore is seen very occasionally in the western islands of Oléron (Pointe Chassiron) and Ré (Phare des Baleines) via recent algologiques and fauna surveys. In biogeographic terms, the maerl bed of Pertuis Breton is the easternmost and southernmost of those known in the Bay of Biscay. The nearest mäerl beds known are respectively located in Noirmoutier (Bourgneuf Bay) and Galicia (Spain). These observations complement the atlas mapping of maerl populations in Europe published under the auspices of the OSPAR Convention. They provide a knowledge base for future conservation actions defined locally in the context of Natura 2000 Sea Marine Natural Park of the Gironde estuary and the Pertuis Charentais.
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Stocks of Crepidula fornicata Linnaeus, 1758 in the Pertuis Charentais. Environmental state for 2011
Stocks (abundance and biomass) of the slipper limpet Crepidula fornicata Linnaeus, 1758 in the Pertuis Charentais shallows were estimated in 2011 and mapped (Sauriau et al., 2011). The influence of the estimate includes the Pertuis Breton, the eastern part Pertuis Antioch Fouras peninsula and the Bay of Marennes-Oléron where the latter earlier estimates are available. Contours and surface areas of the crepidula were previously determined by acoustic imaging performed aboard the VO/Haliotis in 2008 and 2009, interpreted and validated by spot sampling in 2009 (Curti, 2009). Sampling stocks of 2011 is based on a stratified random sample of 40 banks with a proportional distribution of sampling of 200 stations between banks. The listing for each crepidula bank stocks (abundance in millions, biomass in tonnes) both living and dead, these shells may provide support to potential new colonization.
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La distribution géographique des principaux gisements de mollusques comestibles des côtes de la Charente-Inférieure et du sud Vendée a été dressée en 1904 et 1907 par J. Guérin nommé aussi Guérin-Ganivet, préparateur au Muséum d’Histoire naturelles de Paris. L’iconographie est présentée sous forme de cartes dressées par A. Vaset (Guérin, 1904 ; Guérin-Ganivet, 1907). La carte de 1904 préalablement numérisée sur un support présent à la Médiathèque de La Rochelle a été digitalisée gisements par gisements afin d’extraire l’information spécifique. L’inventaire porte sur les gisements naturels et les structures d’élevage sur estrans (viviers, parcs, bouchots) ou à terre (claires) pour les espèces comestibles de l’époque. Sont répertoriées les gisements naturels disparus ou actifs, les viviers et claires d’engraissement et de verdissage de l’huître plate indigène Ostrea edulis Linné, 1758, les gisements naturels anciens ou récents, les viviers et claires pour l’huître introduite portugaise Crassostrea angulata Lamarck reconnue aujourd’hui comme étant similaire à l’huître creuse japonaise Crassostrea gigas (Thunberg, 1793) ; les moulières naturelles et bouchots à Mytilus edulis Linné, 1758 ainsi que les principaux gisements naturels du pétoncle Mimachlamys varia (Linné, 1758), de la palourde européenne Venerupis decussata (Linné, 1758), de la coque commune Cerastoderma edule (Linné, 1758) et de deux espèces de couteaux Ensis ensis (Linné, 1758) et Solen marginatus Pulteney, 1799. La reprise des informations des deux textes publiés (Guérin, 1904 ; Guérin-Ganivet, 1907) apporte des compléments sur la localisation de gisements naturels d’anomie Anomia ephippium Linné, 1758, de la lutraire Lutraria oblonga (Gmelin, 1791) et de la coquille St-Jacques Pecten maximus (Linné, 1758).
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La distribution géographique des principaux gisements du pétoncle Chlamys varia L. aujourd’hui nommé Mimachlamys varia (Linné, 1758) a été dressée en 1951 par Letaconnoux & Audouin (1956) pour la région de La Rochelle englobant les Pertuis Breton et d’Antioche. L’inventaire porte sur les principaux gisements naturels de pétoncle du Pertuis Breton, du Pertuis d’Antioche jusqu’au Pertuis de Maumusson puis détaille les structures d’âge de deux populations issues du banc du Bûcheron et du banc de la Flotte dans le Pertuis Breton. L’analyse des conditions thermiques et salines en 1951-1952 permet aux auteurs de préciser le régime hydrologique propre aux bancs de pétoncle : marin (30 à 35 de salinité) et non perturbé par l’influence des eaux peu salées issues des panache fluviaux de la Sèvre et de la Charente, zone peu profonde au-dessus de l’isobathe des -15 m jusqu’à l’infralittoral exondable. Sont localisés treize bancs de pétoncle dont cinq dans le Pertuis Breton (en particulier les bancs du Bûcheron et de La Flotte qui sont les plus étendus), sept dans le Pertuis d’Antioche (situé le long des côtes de La Rochelle et d’Angoulin et à proximité de l’île d’Aix) et un au cœur du bassin de Marennes-Oléron (à proximité du banc de Lamouroux). La toponymie des gisements de pétoncle est issue des cartes IGN actuelles sauf pour les bancs du Bûcheron et de la Flotte clairement identifiés par Letaconnoux & Audouin (1956).
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La répartition des herbiers de Zostera noltii Hornemann, 1832 sur les estrans de la baie de Marennes-Oléron présents dans la masse d’eau côtière FRFC02 « Pertuis charentais » a été cartographiée en 2007 dans le cadre du contrôle de surveillance DCE sous l’égide d’Ifremer et de l’Agence de l’Eau Adour-Garonne. L’emprise géographique des estrans dans la masse d’eau côtière s’étend sur Oléron de Boyardville au Nord jusqu’à Gatseau au Sud puis sur le continent de Bourcefranc le Chapus jusqu’à la plage de la Cèpe en passant par la plage de Marennes et l’embouchure de la Seudre. Sont contributrices les données issues de l’analyse d’une image SPOT 5 acquises le 08/09/2006 et traitée en indice de végétation par GéoTransfert, des vérités terrains avec relevés GPS, contours des périmètres d’herbier et estimations des pourcentages de recouvrement (< 25% ; entre 25 et 75% et > 75%), lors des prospections DCE au cours de l’été 2007 par LIENSs et de la photo interprétation des Ortholittorale2000 afin de guider les prospections terrains. Les indices de végétations ont été traduits par ajustement linéaire en pourcentages de recouvrement à partir des vérités terrain comportant plus de 910 points d’observations. L’herbier à Zostera noltii des estrans de l’île d’Oléron se repartit principalement entre la Perrotine et St Trojan. De petits herbiers sont présents au nord de Bourcefranc le Chapus mais présentent leur plein développement du Chapus jusqu’à l’embouchure de la Seudre. Les herbiers des estrans de La Tremblade à Ronce-les-bains sont très clairsemés et peu denses. Au total l’ensemble de l’herbier couvre une superficie de plus de 1300 ha. L’herbier le plus dense et le plus continu se situe dans le périmètre de la réserve naturelle de Moëze Oléron ente Boyardville et le Château. Les herbiers sont néanmoins impactés par la pêche à pied aux coquillages fouisseurs en particulier au Sud du Château d’Oléron. Zostera marina n’est pas observée sur les estrans de cette masse d’eau Nord et bien qu’historiquement connue sur le Nord et l’Ouest d’Oléron ne doit pas y trouver un habitat potentiel. Cette carte est présentée dans les documents DCE (Sauriau et al., 2008) du contrôle de surveillance de l’herbier de Zostera noltii de la masse d’eau Pertuis charentais ainsi que dans la synthèse générale sur les Angiospermes des côtes françaises du Manche-Atlantique (Auby et al., 2010).