Données primitives (NetCDF) issues de simulations du modèle MARS-3D-P100 (maille du modèle à 100 mètres). Extraction des variables sous Matlab, puis traitements statistiques (Moyenne, Ecart type, variance, etc) des fichiers NetCDF variable par variable sous QGIS version 2.16.3, à l'aide d'un plugin Octopus sous Python. Ce plugin a été développé en collaboration par les étudiants de l'Université de La Rochelle Licence Professionnelle Systèmes d'Information Géographique (LUPSIG) et l'Ifremer (LERPC). Ce traitement permet d'obtenir des rasters (.tif) de moyenne et d'écart type par paramètre (température, salinité, temps de renouvellement) par saison et pour chaque année étudiée (2012,2013,2014,2015,2016,2017).

Données temps de renouvellement : L’évaluation de cette variable spatialisée est faite à l’aide de la modélisation hydrodynamique (Fiandrino & al,.2012 , Lazure & al, 2006). Le principe en est le calcul de la dilution au cours du temps d’un traceur conservatif sur une emprise donnée (ici l’ensemble des pertuis charentais). . L’évaluation spatiale de cette variable est estimée par la dilution au cours du temps d’un traceur conservatif sur une emprise donnée (ici l’ensemble des pertuis charentais). La méthode utilisée est d’introduire un traceur en début de simulation sur l’emprise voulue, ici les eaux du Golfe de Gascogne, puis de suivre le transport et la dilution dont il fait l’objet dans les pertuis au cours du temps. Les contraintes sont celles de la marée, de la météo et les débits des fleuves locaux (Le Moine, O., 2018). L’analyse ici cherche à expliquer comment l’eau du Golfe de Gascogne renouvelle celle des pertuis. Le traceur est initialisé à une valeur de 1 sur l’ensemble de la colonne d’eau à l’extérieur des pertuis, ainsi que dans les conditions aux limites de l’emprise de manière à ce que toute l’eau « neuve » arrivant de l’océan soit à cette concentration de traceur de 1.

Le temps de renouvellement est alors estimé par recherche du moment où 63% de la masse d’eau a été renouvelée (Monsen & al., 2002) ; le traceur se trouvant donc à une concentration de 0,63. Conformément à la bibliographie existante, la simulation est initialisée à un coefficient de marée intermédiaire (~70, 74 dans notre cas). Les conditions de marée, de météorologie et de débits des fleuves sont réalistes (sources SHOM, MeteoFrance, Hydro-eaufrance)

Données zonage hydrographique :Sous Argis version 10.3.1, à partir des différentes variables, : température, salinité, temps de renouvellement, moyennes et écarts type, et par saison sur la période étudiée (2012 à 2017), on réalise une classification de vraisemblance maximale de l'espace au regard des variables utilisées (ISO Cluster) à l'aide de l'outil de géotraitement "segmentation et classification". Le classificateur d'agrégats ISO effectue une classification non assistée. Le nombre maximal d'itérations pour le processus d'agrégation à exécuter : 25. Nombre minimal de pixels ou segments dans une classe ou un agrégat valide : 20. Nombre de pixels à ignorer pour une image de pixels en entrée : 5. Il résulte de cette opération un raster classifié, sur lequel on applique l’outil « Raster vers polygones » qui Convertit un jeu de données raster en entités surfaciques.