/Milieu biologique/Habitats remarquables/Herbiers
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Compilation des données, open data, les plus récentes de cartographies d'habitats benthiques, initiée lors du Life Marha. Cette donnée, au format polygone, a pour objectif de connaitre la répartition et les surfaces des herbiers de zostères marines et naines.
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Map of the maximum extent of the seagrass Zostera noltti of Arcachon acquired in 2007-2008, under the supervisory control of the WFD (EU Water Framework Directive). Funded by the AEAG (Agence de l'Eau Adour Garonne) and Ifremer.
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La distribution des herbiers à Zostera marina Linné, 1753 et Zostera noltii Hornemann, 1832 a été cartographiée en août-septembre 1920 par des observations terrain de bionomie et reports manuels sur carte au 1 : 93000 environ. Cette carte est issue de l’article par de Beauchamp (1923) « Etudes de bionomie intercotidale les Iles de Ré et d’Yeu » publié dans les Archives de Zoologie Expérimentale et Générale sous la planche XVIII. Les prospections pédestres se sont limitées, sauf exceptions, à la zone de balancement des marées et ont concerné l’ensemble de la flore et de la faune des estrans. Cet article constitue une somme de connaissances floristiques et faunistiques de premier plan pour l’île de Ré, tout en n’étant pas un inventaire exhaustif des espèces observées. L’approche se veut descriptive et de bionomie afin de dresser à grands traits les associations faunistiques et floristiques des faciès rocheux et des faciès non rocheux des estrans rhétais. La répartition des zostères est détaillée p. 481-482 permettant de distinguer Zostera marina de Zostera nana Roth, 1827 aujourd’hui mise en synonymie de Zostera noltii puis p. 485-489 sont dressées les associations. Est également signalée la présence anecdotique d’une seule tâche à Zostera marina f. angustifolia sur les vasières du Fier d’Ars près d’Ars en Ré à un niveau marégraphique élevé. Cette carte a été réutilisée par den Hartog (1997) « Is Sargassum muticum a threat to eelgrass beds ? » publié dans Aquatic Botany 58 p. 37 à 41. Fort inopportunément, l’illustrateur de la carte (voir la figure 1 de l’article) a confondu les trois codes « Vase », « Sable vaseux » et « Zostères » de la carte d’origine, en utilisant probablement une photocopie à faible contraste. Cela conduit l’auteur à fortement surestimer les superficies d’herbiers de Zostera marina sur Ré en 1920 aux détriments des simples vasières intertidales dépourvues de phanérogames ou couvertes d’herbier à Zostera noltii (cas du Fier d’Ars, de la Fosse de Loix et de Rivedoux).
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L’analyse porte sur le suivi des peuplements d'angiospermes marines des masses d'eaux côtières et de transition de la Manche ouest et du golfe de Gascogne et l'évaluation de leur qualité biologique.En Manche-Atlantique, les espèces de phanérogames à considérer sont : - Zostera noltii constituant des herbiers uniquement intertidaux dans cette région. -Zostera marina constituant des herbiers subtidaux ou intertidaux. Deux types de descripteurs sont utilisés pour qualifier les herbiers de zostères : - Extension des herbiers (emprise totale pour les herbiers homogènes, ou emprise de la surface végétalisée pour les herbiers fragmentés) ; - Caractéristiques démographiques et biométriques des populations (biomasse aérienne et souterraine, densité, hauteur des pieds, ...). L’évaluation la plus récente de l’état de ces peuplements est présentée dans l’atlas DCE Loire-Bretagne. Les états antérieurs sont accessibles dans des archives annuelles.
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La répartition des herbiers de Zostera noltii Hornemann, 1832 sur les estrans de la baie de Marennes-Oléron présents dans la masse d’eau côtière FRFC02 « Pertuis charentais » a été cartographiée en 2007 dans le cadre du contrôle de surveillance DCE sous l’égide d’Ifremer et de l’Agence de l’Eau Adour-Garonne. L’emprise géographique des estrans dans la masse d’eau côtière s’étend sur Oléron de Boyardville au Nord jusqu’à Gatseau au Sud puis sur le continent de Bourcefranc le Chapus jusqu’à la plage de la Cèpe en passant par la plage de Marennes et l’embouchure de la Seudre. Sont contributrices les données issues de l’analyse d’une image SPOT 5 acquises le 08/09/2006 et traitée en indice de végétation par GéoTransfert, des vérités terrains avec relevés GPS, contours des périmètres d’herbier et estimations des pourcentages de recouvrement (< 25% ; entre 25 et 75% et > 75%), lors des prospections DCE au cours de l’été 2007 par LIENSs et de la photo interprétation des Ortholittorale2000 afin de guider les prospections terrains. Les indices de végétations ont été traduits par ajustement linéaire en pourcentages de recouvrement à partir des vérités terrain comportant plus de 910 points d’observations. L’herbier à Zostera noltii des estrans de l’île d’Oléron se repartit principalement entre la Perrotine et St Trojan. De petits herbiers sont présents au nord de Bourcefranc le Chapus mais présentent leur plein développement du Chapus jusqu’à l’embouchure de la Seudre. Les herbiers des estrans de La Tremblade à Ronce-les-bains sont très clairsemés et peu denses. Au total l’ensemble de l’herbier couvre une superficie de plus de 1300 ha. L’herbier le plus dense et le plus continu se situe dans le périmètre de la réserve naturelle de Moëze Oléron ente Boyardville et le Château. Les herbiers sont néanmoins impactés par la pêche à pied aux coquillages fouisseurs en particulier au Sud du Château d’Oléron. Zostera marina n’est pas observée sur les estrans de cette masse d’eau Nord et bien qu’historiquement connue sur le Nord et l’Ouest d’Oléron ne doit pas y trouver un habitat potentiel. Cette carte est présentée dans les documents DCE (Sauriau et al., 2008) du contrôle de surveillance de l’herbier de Zostera noltii de la masse d’eau Pertuis charentais ainsi que dans la synthèse générale sur les Angiospermes des côtes françaises du Manche-Atlantique (Auby et al., 2010).
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Ces données sont le résultat de l'analyse d'un site pilote intégré à un programme de cartographie de l'herbier à Posidonia oceanica en région PACA. L'étude porte sur la portion du littoral de la Côte Bleue s'étendant du Cap couronne à l'anse du Rouet. Ce site comprend un des plus importants herbiers de Posidonie de Provence (1 000 ha environ).
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La répartition de l’herbier de Zostera noltii Hornemann, 1832 sur les estrans de la pointe d’Arcay côté estuaire du Lay a été cartographiée les 8 et 26 novembre 2010 à partir de relevés à marée basse fait par dGPS Trimble (GéoExplorer GeoXT 2005) de précision submétrique. Cette carte est présentée dans la synthèse réalisée par Auby et al. (2010a, b) dans le volume des annexes (p. 141-145) à propos de la répartition des angiospermes des côtes françaises Manche-Atlantique dans les masses d’eau suivies dans le cadre de la DCE. L’herbier se présente sous la forme de quatre grandes entités disjointes réparties le long des estrans, rive droite, du chenal du Lay. Chaque entité est située à proximité d’un ancien crochon dunaire dont la succession depuis deux siècles caractérise la progression vers le Sud-Est de la pointe d’Arcay. De petites tâches éparses d’herbier sont notées dès le premier crochon dunaire jusqu’à l’îlot vaseux situé au centre du chenal au droit du lieu dit Les Caves. L’herbier est apparu dense à très dense. La présence de moulières intertidales à Mytilus edulis sur vase et de bancs de crépidules Crepidula fornicata en chaînes éparses drossées à la côte a été notée. Ni Zostera marina ni sa forme naine Zostera marina angustifolia n’ont été observées en 2010 sur le site et leur présence est jugée improbable. Cette cartographie sur estran des herbiers vient compléter les cartographies de végétation terrestre disponibles pour la Réserve de chasse et de faune sauvage de la pointe d’Arcay.
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Des prospections naturalistes par P. le Gall sur les estrans de l’île de Ré au début des années 2000 ont permis de détecter des populations de la grande zostère Zostera marina sur deux secteurs des côtes rocheuses Sud et Ouest de l’île de Ré, au large de Foirouse en 2001 et 2003 puis au Pas de Radia en 2003 pour deux population de plusieurs centaines de m². Les prospections étaient pédestres avec relevés GPS Carmin et reports sur carte topo IGN. Cette information est incluse dans une contribution à la botanique de l’île de Ré publiée par P. Le Gall (2005) « Contribution à l’étude de la flore de l’île de Ré (Charente-Maritime) » dans le Bulletin de la Société Botanique du Centre-Ouest. Cette information a été reprise mais de façon partielle dans la synthèse de Auby et al. (2010a, b). Elle confirme la présence de Zostera marina sur Ré en quelques populations en ce début des années 2000 et nuance l’hypothèse de sa disparition comme suggérée par den Hartog en 1997. Des prospections complémentaires réalisées au printemps-été 2003 et 2004 confirmaient non seulement la présence de l’espèce sur les deux sites mais permettaient d’observer une autre population observée en 2004 sur les estran de Sainte-Marie. Les prospections de 2011 n’ont pas permis de relocaliser les trois sites observés, ce qui laisse supposer un impact des tempêtes hivernales, par exemple Xynthia en février 2010, sur la stabilité des substrats sableux colonisés par Zostera marina sur le pourtour très exposé de l’île de Ré. Cependant, cela ne permet pas de conclure à la disparition de l’espèce des estrans rétais puisque des échouages de feuilles fraiches sont observés, comme par exemple en août 2011 au pied des remparts de Saint-Martin (P. Le Gall, com. pers.).
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Cette carte 'Les herbiers de zostères de la région Bretagne - Inventaire 2007 des sites' constitue la nouvelle référence en termes d'inventaire et correspond à l'état des connaissances de localisation en 2007.
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Données de surveillance des herbiers à Posidonia oceanica en Méditerranée entre 2007 et 2012. Deux niveaux font l'objet de mesures et de prélèvements sur les lieux de surveillance : 15 m de profondeur et la limite inférieure de l'herbier. Les données renseignent sur le stade de maturation des feuilles, la densité (dénombrements de faisceaux vivants dans un quadrat de 40x40cm), la longueur des feuilles et bases foliaires, la largeur des feuilles et l'état de leur extrémité, ainsi que la biomasse des faisceaux foliaires et des épibiontes. Pour la limite inférieure de l'herbier, les données de suivi renseignent également sur sa profondeur (en mètre) et son type (régressive, progressive, ou franche).