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  • Suivi des populations de palourde : dynamique des populations et de leurs pathologies (Perkinsose, BRD, BMD et Trématodiases).

  • Récemment, une nouvelle maladie (la maladie du muscle marron) a été décrite pour les palourdes japonaises du Bassin d’Arcachon. L’une des manifestations essentielles de cette maladie est la nécrose du muscle postérieur, entraînant une remontée à la surface des individus et augmentant considérablement leur vulnérabilité (prédation, dessiccation). Une analyse histologique de muscle malade a mis en évidence la présence de corps denses aux électrons mesurant 30 nm de diamètre, suggérant que l’agent éthiologique pourrait être des particules virales.

  • Zones de dépôt d'huîtres, de palourdes et de moules à mi-hauteur sur l'estran accessibles à faible coefficient de marée. Cette carte de 1998 réalisée par le service Cultures Marines de la DDAM d'Ille-et-Vilaine provient de la numérisation d'une orthophotographie aérienne.

  • En tant que ressource exploitée et organismes bioindicateurs de la qualité des milieux, les mollusques présentent un intérêt considérable dans la gestion des écosystèmes littoraux. Dans ces milieux sensibles, l’activité anthropique induit chez les organismes une situation de ‘multi-stress’ où pollution métallique, contamination bactériologique pathogène, notamment en relation avec les activités d’aquaculture, et infestation parasitaire sont autant de facteurs délétères pour les organismes. Ces facteurs de perturbation, souvent pris en compte individuellement, sont étudiés par une approche intégrée de leurs interactions (neutralisme, synergie ou antagonisme) sur la réponse génétique, cellulaire, physiologique et populationnelle chez la coque Cerastoderma edule et la palourde japonaise Ruditapes philippinarum. Ces deux espèces de bivalves marins ont été choisies au regard de leurs particularités écologiques propres (statut d’espèce indigène pour la coque, introduite pour la palourde ; espèce réservoir de parasites ‘porteur sain’ pour la coque, individus développant une pathologie pour la palourde, …), et de leur capacités de bioaccumulation métallique divergentes.