La méthodologie de cette étude consiste à cartographier les zones basses du littoral en se basant sur les données altimétriques des niveaux de la mer fournies par le Shom et le relief du territoire français défini par l'IGN.

Le Shom fournit des points de mesure sur les côtes, qui sont ensuite densifiés et interpolés sur le littoral. Ces points sont ensuite associés à un maillage fin du territoire correspondant à l’emprise des dalles du modèle numérique de terrain de l'IGN. La cartographie des zones basses est réalisée pour chaque dalle en croisant le niveau de la mer défini et la topographie (le relief). Les géométries calculées sont enfin simplifiées pour une meilleure gestion et visualisation.

Les zones cartographiées sont topographiquement basses, mais elles ne sont pas toutes en eau lors de la PHMA. Elles peuvent en effet être connectées à la mer, au niveau des estuaires par exemple, mais aussi en être séparées par un obstacle topographique ou la présence d’ouvrages de protection, telles que des digues, empêchant le passage de l’eau. L’emprise des zones basses est découpée côté mer selon les limites communales définies par la Bd-Topo.

La détermination de la valeur des PHMA à l’intérieur des estuaires présente des incertitudes. En raison de cette contrainte, il est conseillé de limiter l’exploitation de la cartographie des zones basses pour des analyses expertes aux emprises des communes situées sur le front de mer.

Ce produit est différent des cartographies de zones basses définies selon les niveaux extrêmes (différentes périodes de retour d’événements extrêmes).