zone humide et lagune intertidale
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L’étude avait pour but de connaître la signature élémentaire et isotopique des différentes sources potentielles de la Matière Organique Particulaire (MOP) du bassin d’Arcachon. Pour ceci a été analysée la MOP du bassin ainsi que ses sources potentielles (les macro-algues, les végétaux supérieurs, les sédiments et les sols des différentes stations de prélèvement). La contribution de chacune de ces sources a ainsi été quantifiée.
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La production primaire du Bassin d’Arcachon est dominée par les herbiers de zostères en zone intertidale. Avec la production du microphytobenthos et du phytoplancton, cette activité photosynthétique est un puit de CO2 atmosphérique et la source de matière organique majeure dans le milieu aquatique. Les quelques mesures de production (lumière) et de respiration (obscurité) réalisées jusqu’ici l’ont été à l’aide de chambres benthiques émergées (marée basse) et immergées (marée haute) qui restent lourdes à déployer et intègrent mal la variabilité spatiale et temporelle (saison, jour/nuits, marée) du milieu. L’objectif de ce travail est d’utiliser des mesures automatisées de flux de CO2 par Eddy-covariance pour appréhender la production nette de l’écosystème intertidal. Cette méthode de référence dans les écosystèmes terrestres, mais qui n’a jamais été appliquée au milieu côtier, est la seule permettant d’intégrer de manière satisfaisante les variations de marée et d’ensoleillement.
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Il s'agit d'un suivi des évènements d'érosion/dépôt des sédiments des estrans vaseux du Bassin d'Arcachon. Les altimètres ALTUS mesurent en continu la hauteur du sédiment, les vagues et la marée. Un réseau de huit altimètres a été disposé de décembre 2006 à février 2007.
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Un échantillonnage moléculaire (acides aminés et alcanes linéaires) bi-mensuel, aux stations Bouée 13, Tès (Eyrac) et Comprian, de la colonne d'eau (à pleine mer et en surface) est effectué afin de déterminer la qualité et l'origine de la matière organique particulaire. Cet échantillonnage est effectué en supplément de celui réalisé dans le cadre du SOMLIT (Service d'Observation en Milieu LITtoral) et du suivi pelagos effectué dans le chenal d'Arès (cf. fiches métadonnées associées)
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31 stations font l'objet d'échantillonnage benthique en zone subtidale et intertidale selon un gradient de présence d'herbier à zostera noltii. Les cartes sont réalisées en avril et en septembre.
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Les consommateurs primaires de la macrofaune benthique ont été prélevés à trois saisons (avril, septembre 2009 et février 2010) et sur les 31 stations benthiques considérées dans la fiche "Cartographie de la matière organique particulaire benthique dans le Bassin d'Arcachon". Le zooplancton a été prélevé aux mêmes dates sur les 4 stations pélagiques de suivi interne au bassin. Des analyses isotopiques et biochimiques sont réalisées sur ces consommateurs primaires.
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La signature isotopique et biochimique des différents producteurs primaires du Bassin d'Arcachon et de son bassin versant est analysée. Les producteurs primaires ont été prélevés sur les 19 stations intertidales considérées dans la fiche de métadonnées:"Cartographie de la matière organique particulaire benthique dans le Bassin d'Arcachon".
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54 poches contenant environ 17g de feuilles ou 5g de rhizomes de Zostera noltii ont été placées sur et sous du sédiment intertidal au site de Comprian. L'évolution temporelle (0j, 15j, 1 mois, 3 mois, 6 mois, 9 mois, 1 an) des signatures élémentaires, isotopiques et lipidiques de ces matériaux est étudiée.
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Un échantillonnage mensuel du sédiment aux stations Graouères et Comprian (intertidal herbier et intertidal sédiment nu à chaque station) est effectué afin de mesurer les signatures élémentaires et isotopiques du microphytobenthos.
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Depuis septembre 2007, un programme de recherche est en cours sur le cycle du carbone dans le bassin d’Arcachon. Une des différentes actions menées dans ce projet consiste à comprendre et quantifier les flux de carbone organique et inorganique transportés par les rivières alimentant la lagune. Ce point a fait l’objet d’un échantillonnage bi-mensuel depuis entre février 2008 et février 2009. L’objectif est aussi de comparer le flux de carbone biogénique exporté par la nappe phréatique plioquaternaire dans le bassin versant Leyre-Arcachon avec la production primaire forestière du bassin versant et aquatique du Bassin d’Arcachon lui-même.