Biologie, faune, répartition des espèces
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La distribution géographique des principaux gisements du pétoncle Chlamys varia L. aujourd’hui nommé Mimachlamys varia (Linné, 1758) a été dressée en 1951 par Letaconnoux & Audouin (1956) pour la région de La Rochelle englobant les Pertuis Breton et d’Antioche. L’inventaire porte sur les principaux gisements naturels de pétoncle du Pertuis Breton, du Pertuis d’Antioche jusqu’au Pertuis de Maumusson puis détaille les structures d’âge de deux populations issues du banc du Bûcheron et du banc de la Flotte dans le Pertuis Breton. L’analyse des conditions thermiques et salines en 1951-1952 permet aux auteurs de préciser le régime hydrologique propre aux bancs de pétoncle : marin (30 à 35 de salinité) et non perturbé par l’influence des eaux peu salées issues des panache fluviaux de la Sèvre et de la Charente, zone peu profonde au-dessus de l’isobathe des -15 m jusqu’à l’infralittoral exondable. Sont localisés treize bancs de pétoncle dont cinq dans le Pertuis Breton (en particulier les bancs du Bûcheron et de La Flotte qui sont les plus étendus), sept dans le Pertuis d’Antioche (situé le long des côtes de La Rochelle et d’Angoulin et à proximité de l’île d’Aix) et un au cœur du bassin de Marennes-Oléron (à proximité du banc de Lamouroux). La toponymie des gisements de pétoncle est issue des cartes IGN actuelles sauf pour les bancs du Bûcheron et de la Flotte clairement identifiés par Letaconnoux & Audouin (1956).
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La distribution géographique des principaux gisements de mollusques comestibles des côtes de la Charente-Inférieure et du sud Vendée a été dressée en 1904 et 1907 par J. Guérin nommé aussi Guérin-Ganivet, préparateur au Muséum d’Histoire naturelles de Paris. L’iconographie est présentée sous forme de cartes dressées par A. Vaset (Guérin, 1904 ; Guérin-Ganivet, 1907). La carte de 1904 préalablement numérisée sur un support présent à la Médiathèque de La Rochelle a été digitalisée gisements par gisements afin d’extraire l’information spécifique. L’inventaire porte sur les gisements naturels et les structures d’élevage sur estrans (viviers, parcs, bouchots) ou à terre (claires) pour les espèces comestibles de l’époque. Sont répertoriées les gisements naturels disparus ou actifs, les viviers et claires d’engraissement et de verdissage de l’huître plate indigène Ostrea edulis Linné, 1758, les gisements naturels anciens ou récents, les viviers et claires pour l’huître introduite portugaise Crassostrea angulata Lamarck reconnue aujourd’hui comme étant similaire à l’huître creuse japonaise Crassostrea gigas (Thunberg, 1793) ; les moulières naturelles et bouchots à Mytilus edulis Linné, 1758 ainsi que les principaux gisements naturels du pétoncle Mimachlamys varia (Linné, 1758), de la palourde européenne Venerupis decussata (Linné, 1758), de la coque commune Cerastoderma edule (Linné, 1758) et de deux espèces de couteaux Ensis ensis (Linné, 1758) et Solen marginatus Pulteney, 1799. La reprise des informations des deux textes publiés (Guérin, 1904 ; Guérin-Ganivet, 1907) apporte des compléments sur la localisation de gisements naturels d’anomie Anomia ephippium Linné, 1758, de la lutraire Lutraria oblonga (Gmelin, 1791) et de la coquille St-Jacques Pecten maximus (Linné, 1758).
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La distribution géographique des principaux gisements sauvages de l’huître creuse Crassostrea gigas (Thunberg, 1793) des côtes des Pertuis Charentais a été dressée de 2010 à 2012. L’inventaire porte sur les gisements naturels d’estrans (+ 6 à 0 m cote marine) et compile deux sources cartographiques : 1) les inventaires quantitatifs réalisés en 2010 par l’Ifremer depuis la Tranche sur Mer (Vendée) jusqu’à Vaux-sur-Mer en 21 sites représentatifs pour estimer les stocks sauvages d’huîtres creuses et 2) les inventaires cartographiques des habitats marins intertidaux réalisés principalement par LIENSs (en coopération avec CREOCEAN, IODDE, Ré Nature Environnement et GEO-Transfert) dans le cadre du projet CARTHAM Natura 2000 en mer de l’Agence des Aires Marines Protégées. Les méthodologies utilisées par Ifremer pour estimer les superficies colonisées combinent analyses thématiques sous Système d’Informations Géographiques (SIG) et validations terrain (Soletchnik et al., 2012). Les méthodologies utilisées par LIENSs pour estimer l’extension de l’habitat intertidal de l’huître creuse combinent analyses d’images aériennes, télédétection, validations terrain et analyses thématiques sous SIG (Cajeri et al., 2012).
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La distribution géographique des principaux bancs d’hermelles Sabellaria alveolata (Linné, 1767) des côtes des Pertuis Charentais a été dressée de 2010 à 2012. L’inventaire porte sur les bancs d’estrans (+ 6 à 0 m cote marine) et compile deux sources cartographiques issues du projet CARTHAM Natura 2000 en mer de l’Agence des Aires Marines Protégées : 1) les inventaires d’hermelles réalisés en 2011 par l’association IODDE sur l’Ouest de l’île d’Oléron et 2) les inventaires cartographiques des habitats marins intertidaux réalisés par LIENSs (en coopération avec CREOCEAN, Ré Nature Environnement, GEO-Transfert et la LPO Moëze-Oléron). Les méthodologies utilisées par IODDE sur Oléron combinent les vérités terrain avec report sous Système d’Informations Géographiques (SIG). Les méthodologies utilisées par LIENSs pour estimer l’extension des habitats intertidaux dans l’ensemble des Pertuis Charentais combinent analyses d’images aériennes, la télédétection, la validations terrain par GPS différentiel et analyses thématiques sous SIG (Cajeri et al., 2012). C’est au cours de ces vérités terrain qu’a été relevée la présence ponctuelle de plaquages ou de petits récifs d’hermelles. Les résultats d’IODDE ont permis de dresser un inventaire quasi exhaustif des récifs d’hermelles de l’ouest d’Oléron. Ceux de LIENSs ont permis de préciser la répartition des hermelles sur la plupart des estrans les Pertuis Charentais.