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  • Jusqu’en 1997, parmi les réseaux nationaux de suivi du milieu littoral existants, aucun ne prenait en compte la problématique portuaire. Or, les activités pratiquées dans les ports maritimes influent sur la qualité du milieu aquatique malgré les mesures de prévention mises en place sans toutefois que leur impact soit réellement bien connu. C’est pourquoi, par circulaire du 7 mars 1997, le ministère du Développement durable a mis en place le Réseau national de surveillance de la qualité des eaux et des sédiments des ports maritimes, dénommé REPOM. Ce dernier a été constitué à partir des réseaux départementaux de suivi de la qualité des ports que géraient les Cellules Qualité des Eaux Littorales (CQEL).

  • Le produit Surval "Inventaire des lieux actifs" présente l’inventaire des lieux programmés actuellement pour un suivi. Ils donnent donc accès à la programmation des réseaux (un lieu dont la période d’activité dans Quadrige inclue la date du jour est considéré actif pour le programme). Pour accéder aux données d'observation, il faut passer par les lieux du produit Surval 'Données par paramètre". Le REPHY est un réseau national couvrant le littoral métropolitain et sur les DOMs Martinique, Guadeloupe, Réunion et Mayotte. Il a pour objectifs : - d'observer l'ensemble des espèces phytoplanctoniques des eaux côtières, et recenser les événements tels que les eaux colorées, les efflorescences exceptionnelles et les proliférations d'espèces toxiques ou nuisibles pour la faune marine, - de surveiller plus particulièrement les espèces produisant des toxines dangereuses pour les consommateurs de coquillages. Ces objectifs sont complémentaires, puisque la surveillance régulière de l'ensemble des espèces phytoplanctoniques permet la détection des espèces toxiques et nuisibles connues, mais également d'espèces potentiellement toxiques. C'est la présence de ces espèces toxiques dans l'eau qui déclenche la surveillance des toxines dans les coquillages. Le REPHY a pour mission de surveiller les coquillages dans leur milieu naturel (parcs, gisements). Pour les coquillage sortis du milieu marin (c'est à dire dans les établissements d'expédition conchylicoles, sur les marchés, avant l'exportation), des plans nationaux de surveillance et de contrôle sont organisés par la Direction Générale de l'Alimentation du ministère de l'Agriculture. Les analyses sont effectuées par les laboratoires départementaux vétérinaires agréés, qui sont encadrés par le Laboratoire National de Référence, de l'Agence Française de Sécurité Sanitaire des Aliments

  • Le produit Surval "Inventaire des lieux actifs ROCCH" présente l’inventaire des lieux programmés actuellement pour un suivi. Ils donnent donc accès à la programmation des réseaux (un lieu dont la période d’activité dans Quadrige inclue la date du jour est considéré actif pour le programme). Pour accéder aux données d'observation, il faut passer par les lieux du produit Surval 'Données par paramètre". Depuis 2008, le Réseau d'Observation de la Contamination CHimique du littoral (ROCCH) a pris la suite du RNO (Réseau National d'Observation de la qualité du milieu marin) qui existait depuis 1974. LE ROCCH a pour objectif de répondre aux obligations nationales, communautaires et internationales de surveillance chimique. Il est donc plus un réseau de contrôle qu'un réseau patrimonial tel que l'était le RNO. La colonne vertébrale du ROCCH est l'application de la Directive Cadre européenne sur l'Eau (DCE) et la réponse aux obligations des Conventions OSPAR et de Barcelone. La décentralisation étant inscrite dans la DCE, le ROCCH est passé d'un maître d'ouvrage unique (le Ministère chargé de l'environnement) à de multiples donneurs d'ordres (agences de l'eau, DIREN, etc.). Les analyses chimiques ne sont plus confiées à l'Ifremer mais attribuées sur appels d'offres des maîtres d'ouvrage. Le ROCCH intègre également le suivi chimique des zones de production conchylicoles pour le compte de la Direction Générale de l'Alimentation (DGAL) du Ministère de l'agriculture et de la pêche. Cette surveillance porte sur les trois métaux réglementés, mercure, plomb, cadmium dans les espèces exploitées. La surveillance des contaminants chimiques est effectuée dans les trois matrices marines, eau, biote et sédiment. A ce suivi il faut ajouter celui de l'imposex, effet biologique du tributylétain (TBT), obligation de la Convention OSPAR. Le ROCCH inclut également le projet méditerranéen RINBIO qui consiste en un suivi des contaminants dans des moules implantées (cagging).

  • Pour gérer les données d'observation et de surveillance du littoral, l'Ifremer a développé le système d'information Quadrige, qui associe à une base de données une panoplie d'outils d'interprétation et d'élaboration de produits d'information. Quadrige² est aujourd'hui désigné par le ministère de l'environnement comme le système d’information de référence pour les eaux littorales. Pour ce faire, le système est conçu dès l’origine pour être largement ouvert vers nos partenaires et constitue un élément du Système d'Information sur l'Eau (SIE). Dans ce cadre, le système s’appuie sur différents référentiels, qui pour l’essentiel sont des référentiels nationaux, partagés par l’ensemble des acteurs de l’eau et à ce titre, contribue aux travaux du Secrétariat d'Administration National des Données Relatives à l'Eau (SANDRE). Désormais, ce système contribue aussi aux travaux du Service d’Administration des Référentiels (SAR) du Système d’Information sur le Milieu Marin (SIMM). La banque Quadrige est constituée des données de la base Quadrige et des produits décrits ou mis à disposition sur le site Envlit. La base Quadrige contient des résultats sur des paramètres physiques, chimiques et biologiques de description de l'environnement marin et de la ressource conchylicole. Les premières données datent de 1973 pour les paramètres de la qualité générale des eaux et les contaminants, 1974 pour le phytoplancton et les phycotoxines, 1987 pour la microbiologie. Elles sont mises à jour en permanence.