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L’analyse porte sur le suivi des peuplements d'invertébrés benthiques des masses d'eaux côtières et de transition de la frontière Belge à la Baie de Somme et l'évaluation de leur qualité biologique. Les macroinvertébrés benthiques constituent en effet d'excellents intégrateurs et indicateurs de l'état général du milieu et peuvent permettre notamment, grâce à certains organismes sensibles, d'identifier et de quantifier les pressions d'origine anthropique qui s'exercent sur ces masses d'eau. Les paramètres de l'élément de qualité "invertébrés benthiques" permettant de définir l'état biologique sont : - le niveau de diversité et d'abondance des taxa ; - tous les taxa sensibles aux perturbations. La qualité des peuplements de macroinvertébrés est évaluée avec prise en compte des peuplements subtidaux et intertidaux. L’évaluation la plus récente de l’état de ces peuplements est présentée dans l’atlas DCE Artois-Picardie. Les états antérieurs sont accessibles dans des archives annuelles
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L’évaluation de l'état chimique de la masse d’eau repose sur deux Normes de Qualité Environnementale (NQE) établies pour chaque substance ou groupe de substances dans la directive 2008/105/CE. Ces normes représentent des seuils à ne pas dépasser afin de protéger l’environnement et la santé humaine : - La NQE-CMA : qui représente la Concentration Maximale Admissible (μg/L) ; - La NQE-MA : qui présente la Concentration Moyenne Annuelle à ne pas dépasser (μg/L). L’état chimique est défini par 2 classes de qualité : « bon état » ou « mauvais état ». Les "autres polluants", qui n'appartiennent pas à la famille des pesticides, des métaux lourds ou des polluants industriels de la DCE comprennent 6 substances prioritaires, 8 substances dangereuses prioritaires de la DCE et 11 substances de la liste I de la Directive 76/464. Ils sont suivis dans l'eau (substances hydrophiles) ou dans les coquillages ou les sédiments (substances hydrophobes). L'évaluation est faite 1 fois par plan de gestion (une fois tous les six ans). L'évaluation la plus récente de l'état chimique est présentée dans l’atlas DCE Artois-Picardie. Les états antérieurs sont accessibles dans des archives annuelles.
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L’évaluation de l'état chimique de la masse d’eau repose sur deux Normes de Qualité Environnementale (NQE) établies pour chaque substance ou groupe de substances dans la directive 2008/105/CE. Ces normes représentent des seuils à ne pas dépasser afin de protéger l’environnement et la santé humaine : - La NQE-CMA : qui représente la Concentration Maximale Admissible (μg/L) ; - La NQE-MA : qui présente la Concentration Moyenne Annuelle à ne pas dépasser (μg/L). L’état chimique est défini par 2 classes de qualité : « bon état » ou « mauvais état ». Les pesticides - 8 substances de la liste des substances prioritaires et 10 substances de la liste des substances dangereuses prioritaires - sont recherchés dans l'eau (substances hydrophiles) ou dans les coquillages et le sédiment (substances hydrophobes). L’évaluation la plus récente de l'état chimique est présentée dans l’atlas DCE Artois-Picardie. Les états antérieurs sont accessibles dans des archives annuelles.
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L’analyse porte sur les valeurs du paramètre turbidité (NTU) mesuré dans les eaux côtières et de transition de la Frontière Belge à la Baie de Somme. Seule est considérée la période de plus forte production primaire (mars à octobre), à l'exclusion des épisodes turbides hivernaux provoqués par les conditions météorologiques (période de faible production primaire). L’indicateur de transparence est le percentile 90, qui correspond à la valeur telle que 90% des valeurs observées lui sont inférieures. Il est comparé à la valeur de référence pour le type de la masse d'eau. La transparence est un paramètre pour lequel les résultats n’ont pas entraîné jusqu'à présent de modification du classement DCE au cours des dernières années. C’est pourquoi, la mise à jour n'est faite pour chaque masse d'eau qu’une fois par plan de gestion de 6 ans, sauf si des observations nouvelles et marquantes venaient modifier l’évaluation.
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Dans le cadre de la Directive Cadre sur l’Eau (2000/60/CE), parmi les paramètres biologiques participant à l’évaluation des masses d’eau côtières, l’élément de qualité « phytoplancton » est défini. Cet indicateur phytoplancton est constitué de plusieurs indices dont l’indice de biomasse et l’indice d’abondance. Le bilan d’oxygène figure parmi les éléments de qualité physico-chimiques retenus pour la classification de l’état écologique des masses d’eaux littorales. L’élément de qualité « invertébrés benthiques » fait également parti des paramètres biologiques participant à l’évaluation de ces masses d’eau.
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L’analyse porte sur le suivi des peuplements de macroalgues proliférantes dans les masses d'eaux côtières et de transition de la frontière Belge à la Baie de Somme. Les macroalgues opportunistes sont suivies par photographies aériennes dans les masses d’eau présentant des marées vertes à ulves dérivantes dans les système sableux et ouverts et des marées vertes de vasières dans les systèmes vaseux et enclavés. Le classement des masses d’eau repose sur : - les pourcentages maximum et moyen de l’aire colonisable recouverte par les algues vertes - l’aire affectée et la fréquence les dépôts algaux. L’évaluation la plus récente de ces macroalgues opportunistes est présentée dans l’atlas DCE Artois-Picardie. Les états antérieurs sont accessibles dans des archives annuelles.
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L’analyse porte sur le suivi des peuplements végétaux autres que le phytoplancton dans les masses d'eaux côtières et de transition de la frontière Belge et à la Baie de Somme, et l'évaluation de leur qualité biologique. La qualité de la masse d’eau pour les macrophytes est basée sur le résultat le plus déclassant entre les macroalgues intertidales, les macroalgues subtidales, et les macroalgues opportunistes. L’évaluation la plus récente de l’état de ces peuplements est présentée dans l’atlas DCE Artois-Picardie. Les états antérieurs sont accessibles dans des archives annuelles.
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L’analyse porte sur le suivi des concentrations en nutriments des masses d'eaux côtières et de transition de la frontière belge à la Baie de Somme. Le terme « nutriments » désigne l’ensemble des composés nécessaires à la nutrition du phytoplancton, dont les principaux sont le nitrate, le nitrite, l’ammonium, le phosphate et le silicate. L’indicateur DCE nutriment est défini comme étant la combinaison des indices : ammonium, nitrate, nitrite, phosphate et silicate. A ce jour, la pertinence des indices phosphate et silicate est toujours à l’étude. Ainsi, l’indicateur nutriments présenté dans ce premier rapport d’évaluation intègre uniquement les concentrations d’azote inorganique dissous (NID), c’est à dire la somme ammonium + nitrate + nitrite. Les dosages de nutriments sont faits sur des échantillons prélevés mensuellement 4 à 12 fois par an. L’évaluation la plus récente de l’état de cet élément est présentée dans l’atlas DCE Artois-Picardie. Les états antérieurs sont accessibles dans des archives annuelles.
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L’analyse porte sur le suivi des concentrations en oxygène dissous des masses d'eaux côtières et de transition de la frontière Belge à la Baie de Somme. Le bilan d’oxygène figure parmi les éléments retenus pour la classification de l'état écologique. La qualité est évaluée à partir du percentile 10 du bilan d’oxygène comparée à une valeur de référence. Les prélèvements d’eau pour la mesure de l’oxygène dissous sont réalisés avec une fréquence mensuelle tout au long de l'année. L’évaluation la plus récente de l’état de cet élément est présentée dans l’atlas DCE Artois-Picardie. Les états antérieurs sont accessibles dans des archives annuelles.
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La température figure parmi les éléments de qualité pour la classification de l'état écologique des masses d’eaux littorales, c’est à dire les masses d’eaux côtières et les masses d’eaux de transition de la frontière Belge à la Baie de Somme. Les mesures de température sont effectuées sur site en sub-surface une fois par mois de janvier à décembre. L’indicateur température est défini comme le pourcentage de mesures hors d’une enveloppe considérée comme assurant le bon fonctionnement écologique de l’écosystème. Il permet un classement en deux états : bon ou mauvais. L’évaluation la plus récente de l’état de cet élément est présentée dans l’atlas DCE Artois-Picardie. Les états antérieurs sont accessibles dans des archives annuelles.